
Victor, chaudronnier-soudeur, est aujourd’hui en mission d’intérim chez l’un de nos partenaires industriels. Il nous a partagé son parcours professionnel : de sa carrière militaire, en passant par un poste de chef d’atelier, à son retour sur le terrain industriel. Son parcours illustre la richesse et la souplesse qu’offre l’intérim.
À retenir – 3 forces de l’intérim selon Victor
- Un levier de reconversion : idéal pour tester différents environnements et développer rapidement ses compétences métiers.
- Une solution de transition : parfaite pour rebondir après un CDI ou changer de région en douceur.
- Un accélérateur de carrière : grâce à la diversité des missions et à la mise en valeur des compétences, l’intérim ouvre la porte à des évolutions concrètes.
S’adapter au monde civil grâce à l’intérim
En 2012, après quinze années passées dans les forces armées françaises, Victor décide de prendre un nouveau départ. Il suit une formation pour devenir chaudronnier-soudeur. Ses formateurs lui recommandent l’intérim pour accélérer sa montée en compétences.
« Vu que ma formation de reconversion durait 6 mois. Sur cette durée on enseignait uniquement la théorie pour apprendre un métier. Les formateurs nous ont conseillé de faire de l’intérim pour multiplier les missions, découvrir plusieurs environnements, et gagner en expérience. »
Victor quitte l’armée un vendredi soir… et commence sa première mission d’intérim le lundi suivant. Une transition rapide et intense.
« Ça a été la première étape : se réadapter à la vie civile, au fonctionnement des entreprises. Ensuite, la deuxième étape, mission après mission, j’ai appris à m’adapter aux attentes de chaque structure, à être efficace et à m’intégrer rapidement. C’est formateur et stimulant. »
Pendant deux à trois ans, il enchaîne les missions dans diverses structures industrielles. Ce rythme lui convient, tant sur le plan humain que professionnel.
« J’ai même refusé plusieurs CDI pendant cette période, car j’aimais la diversité des missions, la flexibilité. Et financièrement, c’était intéressant aussi. »
Intérim, tremplin vers un CDI
En 2016, Victor accepte finalement une embauche en CDI chez une entreprise utilisatrice où il avait débuté comme intérimaire.
« J’ai fait trois mois d’intérim avant d’être embauché, j’ai été positionné sur des pièces complexes. J’ai été valorisé pour mes compétences. J’ai accepté le CDI, et j’ai évolué jusqu’à devenir chef d’atelier. »
Il y restera près de 10 ans. Puis, en 2024, changement de cap : Victor décide de changer de région et revient à l’intérim, cette fois pour faciliter sa transition géographique et professionnelle.
Retour aux fondamentaux
Aujourd’hui, Victor a fait le choix d’un retour au terrain.
« Je suis revenu sur un poste de chaudronnier-soudeur polyvalent. J’avais fait le tour de mon poste de chef d’atelier, maintenant je voulais revenir au concret. Comme je suis un homme de terrain, ma mission actuelle de chaudronnier-soudeur me correspond pleinement. »
L’intérim lui permet également d’actualiser ses compétences.
« J’ai appris la soudure aluminium directement chez l’entreprise utilisatrice. J’ai aussi pu suivre des formations gestes et postures, SST… Des compétences concrètes et importantes. »
Aujourd’hui, Victor porte un regard globalement positif sur son parcours professionnel, notamment sur le virage qu’il a pris en revenant vers l’intérim. Ce mode de travail lui a permis de rester actif, de rebondir rapidement après un CDI, et de valoriser pleinement ses compétences sur le terrain.
Ce retour à l’intérim se fait en douceur. Victor, très satisfait, reste tout de même lucide : ce mode de travail implique aussi quelques concessions.
« Après plusieurs années en CDI, certaines démarches administratives sont un peu plus lourdes. Et comme je viens de changer de région, cela ajoute des tâches annexes. C’est le seul petit point négatif aujourd’hui. Mais ça fait partie du jeu et si l’intérimaire avait les mêmes avantages que quelqu’un qui est en CDI, par exemple, je resterai intérimaire. »
Une vision claire, un parcours inspirant
Victor garde une image très positive de l’intérim, qu’il considère comme un outil de liberté, d’apprentissage et d’adaptation. Il sait que d’autres opportunités viendront, au bon moment.